Comment maintenir un état de détente tout en jouant ?

Nous avons pu ressentir un état de détente en réalisant l’exercice avec le crayon. C’est une expérience enrichissante.  Cependant, maintenir cet état de détente dès que l’on commence à jouer demeure un défi. 

Comment y parvenir ? Cette question est récurrente et parfaitement légitime. Nombreux sont ceux qui ont tenté de jouer avec plus de souplesse, mais sans grand succès. Pour maintenir cet état de détente, plusieurs conditions doivent être réunies lors du jeu. 

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La première, cruciale, est l’articulation des doigts, ou plus précisément, la rapidité de cette articulation. Comme l’écrit Jean Fassina dans Lettre à un jeune pianiste (Éd. Fayard) : « Le moment de l’action sur la touche, où l’on envoie l’énergie par l’articulation des doigts, est très court. Il faut qu’il soit toujours précédé et suivi d’un temps de récupération, de repos, qui est proportionnellement long. »

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Après l’articulation, le poids naturel du bras libre doit être immédiatement transféré sur le clavier par le biais du doigt qui joue. Cela permet de libérer le corps pour l’action suivante, créant ainsi un cercle vertueux.

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Il est donc essentiel de bien comprendre ce qu’implique l’articulation au piano et quelles sont les conditions nécessaires à une articulation réussie. De nombreux paramètres doivent être maîtrisés. De plus, il est crucial de ressentir le poids naturel du bras libre, sans le confondre avec une pression inutile exercée au bout du doigt, une tendance fréquente et souvent inconsciente.

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Ces thèmes seront progressivement approfondis dans les articles à venir. Merci de votre lecture.